1. |
Chemin de Fer
12:35
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J ’ai forgé ces rails à même la route
Cloisons de dérive, de désir en énigme.
Une course parallèle au fondement de ces lignes,
Souvenirs dilués sous l’assaut machinal,
J’ai ancré ces courbes et m’écarte
Au gré de mouvements pénibles.
Les distances ont crevé la rouille,
Haines et remords,
À même la route, aride…
« Comme si ce demi-dieu en voyage,
cet amonceleur de nuages,
devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite »
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2. |
Délier la Voûte
06:26
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Arqué au sommeil à crypter le renouveau
Couve l’envie d’une transe trouble
À Longer le dôme de tristes symétries
épouse l’impasse à t’en nouer les côtes
Fissurer cette voûte d’éternel retour;
le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe…
Soudé aux angles salvateurs
Structure d’unité cyclique
Percer rafales d’impulsions acrobates
La Voûte, comme ultime flexion
Et je songe, en contorsions mégalithes,
M’articuler aux fondements de ces litanies
Renverser l’idole taillée à mon souffle.
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3. |
Cité Perdue
09:53
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Notre chemin se trace à travers la poussière
Parcourir frasques anciennes et monuments
Pour un vent que rien n’arrête
Brasier éternel sans réconfort
Pluies acides éthérées cendres irréelles
Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe
où je m'emmure l’inertie
des structures invisibles
Je m'emmure l’inertie
Pour un vent que rien n’arrête
Labyrinthe où je m’emmure
Pour un vent que rien n’arrête
pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent
Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures
J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis
Étouffant la première flamme
Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue
Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée
Délaisser l’évidence, survivre, et mourir.
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4. |
Écho
06:44
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Les frères ouvrent la voie aux yeux l’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent à la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé
Pour la révélation prochaine
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5. |
L'Orpheline
10:04
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Il est un ciel orange plus absurde que les déserts
et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes.
Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse
Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l'appel jusqu'à la mer
puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille
Mais c'est pour cette lueur faible aussi qu'irons mourir
les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses
et des pertes plus profondes en voix
de vitre brisée en pointe prise dans le sable
et si la roue tourne encore au coeur de l'oracle, les pluies viendront pour détruire
jusqu'à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés.
Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens
maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors
j'irai reprendre ma naissance
et comme je serai vieille
aux yeux des ouragans
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6. |
La Chute
09:40
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La rage de cracher
aux ombres soudaines
Extraire tes pleurs des plaintes
Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage
vers d’autres espoirs
Je ne suis la souche d’aucun départ
J’ère, je plonge, j’oublie.
Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution.
Alliage voyageur…
Délier ta forme au bourgeonnement
de ta cime, Pousser les portes
entre tes strates d’écorces, l’angoisse.
Je sers une jungle si vaste
Peuplée d’infâmes richesses
Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi.
Alliage voyageur...
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